Pour ceux et celles qui ne le savent peut-être pas, Montréal s’est glissé parmi une liste de 19 villes reconnues par l’UNESCO étant des villes de design. Montréal côtoie des villes comme Buenos Aires, Séville, Santa Fe et Berlin. Étant un voyageur je me suis rendu compte qu’effectivement Montréal avait un petit Je-ne-sais-quoi qui faisait que chaque quartier à son flair, ses meubles de rues et bien sûr une tonne de talents à revendre.
Le Bixi a gagné prix par-dessus prix pour son design et ses fonctions et peut-être maintenant vu dans les rues de Londres et Boston. Le vélo lui-même est un design du père des designers Montréalais, Michel Dallaire qui a aussi dessiné l’ameublement du Quartier des Spectacles et du Quartier Internationale. Ce Quartier des Spectacles avec son éclairage particulier de points rouges est justement quelque chose de très intéressant.
J’ai quand même l’impression que ça ne bouge pas vite, il manque du détail, je ne sais pas si ce sont les tuiles manquantes du Tunnel Ville-Marie ou encore les nids de poule ou même peut-être le squelette de l’îlot Voyageur, mais définitivement il manque de quoi.
Des rencontres comme les treize nuits Pecha Kucha Montréal ou bien la Biennale font que les grands esprits se rencontrent et que l’on peut voir que des gens veulent que ça bouge. Un site web est maintenant en ligne pour rassembler ces cerveaux du design et peut-être réveiller notre futur Maire à pousser les bonnes personnes aux tables à dessin. Réalisons Montréal est un site pour rassembler les architectes, les designers, les studios d’art, promoteur et événement.
Parlant du Maire, M. Tremblay a même lancé un appel à tous les designers pour la conception d’un nouvel abribus pour la STM. À plus grande échelle, il y a également un appel aux architectes pour le design du nouveau Planétarium qui sera situé prêt du Stade avec le Biodôme et le Jardin Botanique pour créer un quartier des Muséums Nature de Montréal.
En espérant que ce site qui se joint à d’autres comme Montréal2025 et le blogue Kollectif.net, démontre encore le bon vouloir de l’industrie de garder Montréal sur la carte de l’UNESCO ville de design.
