Ce n’est pas très compliqué à comprendre, peut importe ce qui se passe, si vous devez quitter Montréal que ce soit par lien routier, ferroviaire ou souterrain, vous vous devez de traverser un cours d’eau. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, Montréal est une île au milieu du St-Laurent, bordé entre les Rivières Des Outaouais et Des Prairies ainsi que les lacs Des Deux-Montagnes et St-Louis. Voici le premier d’une série d’articles sur les différentes traverses entre l’île de Montréal et la terre ferme qui l’entoure.
Avec les déboires du Pont Mercier et la grande histoire du Pont Champlain et de son futur remplaçant, je me suis dit que le partisan d’histoire et d’urbanisme en moi ce devais de faire une série de billets sur les traverse de Montréal. Montréal c’est, quatorze ponts routiers, six ponts ferroviaires, un pont mixte, un tunnel routier, deux tunnels de métro et une structure utilitaire. Il est même possible d’emprunter deux ponts sans sortir de la ville. Le premier pont à relier Montréal à la terre ferme et aussi le plus long pont du monde à la fin de sa construction en 1859, le Pont Victoria est alors une merveille du monde industrialisé et appartient à la Grand Trunk Railroad. Pour toucher terre avant son inauguration en 1860, les Montréalais devaient utiliser les liens de glace et des carrioles pendant les longs et froids d’hiver et les bateaux durant l’été.
Les liens de glace furent pour une très courte période de temps utilisés comme liens ferroviaires. Sous l’idée de Louis-Adélard Sénécal, l’inauguration du premier train entre Hochelaga et Longueuil en 1880 à passer sur un pont de glace fait de Montréal un centre important d’affaire en Amérique du Nord. L’idée vînt à Sénécal, alors surintendant de la Quebec, Montreal, Ottawa & Occidental Railway (Q.M.M.& O.) quand la Grand-Tronc ne tenait pas nécessairement à partager les droits de passages de sa nouvelle construction, sauf à un prix exorbitant de 12 $ le wagon. Pendant toute sa durée, soit de 1880 à 1883, de janvier à avril, le chemin de fer de la Q.M.M.& O. n’eût qu’un seul incident en 1881 quand la glace se rompit sous le poids d’une locomotive prêt de l’aiguillage de Longueuil.
C’est à ce moment que commence notre histoire pour sortir et entrer à Montréal. Que ce soit le froid, les cours d’eau la sécurité ou le besoin de s’approvisionner. Il n’est pas nécessairement facile de comprendre pourquoi la plus grande ville du nouveau monde à ce moment dans le temps est établie sur une île, ce que nous savons, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes pris avec cette décision et des centaines de milliers de véhicules de tous genres enjambent au cours d’eau quelconque qui nous entoure.
Au cours des jours qui suivent, je ferais part de l’histoire de tous ces liens, de leur toponymie et de leurs anecdotes. je ne me permettrez pas de commenter l’état douteux de certain d’entre eux car il ne manque pas d’éditoriaux sur ce sujets partout sur la toile et dans le monde imprimé. Vous pouvez également visualisé et commenter la carte des liens entre Montréal et ces rives. Cette carte sera mise à jour au fur et à mesure que les articles apparaîtrons sur ProposMontréal.
Demain, le Pont Victoria.