Est-ce que l’aéronautique internationale serait en train de faire son nids dans les rues de Montréal ? La ville où l’aéroport a perdu sa deuxième position en achalandage à une ville comme Calgary, la ville où nous ne pouvons même pas nous entendre sur un chemin ferroviaire local entre son centre-ville et son aéroport. La ville où son aéroport porte officiellement le nom du premier ministre qui voulait le fermer et la ville où nous avons un des plus gros éléphant blanc de l’histoire du Québec, un aéroport pratiquement vide sur sa rive nord.
Mais depuis 1996, Montréal est le siège social de l’Organisation de l’Aviation Civile International (OACI) est l’institution qui représente les systèmes et les règles de l’aviation selon les Nations Unies. Situé sur la rueUniversity, le siège social emploi plus de 550 personnes de différents pays. L’international Air Transportation Association (IATA) est une autre organisation avec son siège social à Montréal et qui représente plus de 230 membres représentant 93% des vols internationaux. C’est à Montréal que se décide les prix, les codes d’aéroports et toutes grandes décisions qui affecte les transports aériens.
Depuis hier, un autre corps important de l’aviation a ouvert un centre important en ressources informatiques au service de l’aéronautique internationale. La Société Internationale de Télécommunications Aéronautiques (SITA) est une compagnie qui prend en charge la communication, de système de réservation et d’autres services informatique à plus de 1800 clients et travail main dans la main avec d’autres sociétés importantes comme par exemple l’IATA.
Ces trois sièges sociaux démontrent que Montréal a misé sur les bonnes connaissances en communication et en informatiques de nos génies issus de compagnies de pointe comme Bombardier et CAE qui ne font que prouver que nous avons la main d’oeuvre et les cerveaux pour se démarquer dans ce domaine. Maintenant, nous n’avons qu’à régler nos problèmes internes et peut-être pourrions nous tourner notre petit aéroport et un point importants dans la carte de l’industrie.