Occupy Wall Street vient de se faire montrer la porte de sortie, le mouvement qui a tout commencé à un peu de difficultés en ce moment. Occupons Québec, Toronto, Vancouver, Victoria sont d’autres villes canadiennes où la manifestation silencieuse a du plomb dans l’aile, mais, que se passe-t-il à Montréal ? La question des revendications n’est pas importante pour moi, personnellement toute l’histoire me laisse indifférent. Appelé ça le syndrome de la classe moyenne. Je donne à mon prochain, je participe en tant que bénévole à beaucoup d’événement pour des causes qui me tiennent à coeur alors quand vient le temps de revendiquer, je fais du covoiturage sur une base quotidienne, j’ai la conscience tranquille. Ce que je me demande c’est, Comment le Maire est-il si complaisant avec les indignés ?
J’ai honte de ce que je vais dire, mais vous savez que vous l’avez fait, nous l’avons tous fait. Vous avez ignoré un sans abris, passer par-dessus un homme qui dormait sur le trottoir ou planquez le « squeegee » sur le coin de la rue. J’aimerais pouvoir donner 1 $ à chacun que je croise, mais des fois, c’est juste trop. Alors, nos protestants sont-il devenus invisible? ils sont calmes, tranquilles, n’endommagent pas le bien publique, ils essaient de nouveaux abris ou de nouvelles façons de se réchauffer dans une organisation très surprenante. Ils dérangent juste assez pour encore être en vue et ne pas entrer dans la catégorie des oubliés transparents que j’ai mentionné précédemment. La ville de son côté est patiente, leur donne les règles à suivre que c’est dernier s’empressent de respecter. Même les hôtels et commerces du coin n’ont pas encore crié haut et fort.
Leurs plans contient aussi quelques failles, ils utilisent des icônes que bien peu de gens, ici au Québec, connaissent. Par exemple, les masques de Guy Fawkes aussi utilisé par le groupe de revendication “Anonymous”, d’autres fois ce sont des drapeaux des Patriotes, du parti Communiste ou d’un syndicat quelconque. Tiré directement du livre de stratèges du “Printemps Arabe”, ils utilisent leur iPhone ou leur Blackberry acheté de grandes compagnies comme Apple ou RIM pour tweeter contre le capitalisme, le comble de l’ironie non ?
Mais notre bon Maire de son côté, voit-il en eux une façon de se faire du capital politique ? Ou, est-ce tout simplement parce que Gérald, comme avec nos amis de la construction essai de ne pas brusquer personne, essayant d’être l’ami de tout le monde. Avec des règles quand même sévères comme interdire le propane et les abris en structure solide, bientôt, ce sera aucun abri d’automobile (tempo) j’en suis certain. Je me demande comment nos indignés vont passer l’hiver, peut-être que c’est exactement ce que le Maire Tremblay attend !
Demain matin, je partirais travailler, de mon condo d’Hochelaga, dans mon automobile pour aller m’asseoir pendant huit ou neuf heures derrière mon bureau d’une compagnie de Dorval. Lors de mon voyage vers l’ouest de l’île. Je vais avoir une petite pensée pour ceux et celles qui ont l’impression de se battre pour ceux et celles qui en ont le plus besoin. Je les remercie de faire ce qu’ils font, sans trop savoir ce que c’est. Malheureusement, lors de mon voyage de retour à la maison, je vais probablement être trop préoccupé par ce que je dois préparer pour souper ou bien penser à mon prochain billet de blogue au lieu de me rappeler qu’ils sont là, dans un froid imminent à revendiquer quelque chose.
Suis-je ingrat ou tout simplement partie de la majorité silencieuse ?