Finalement à Montréal (et dans la ROC), après avoir essuyé des critiques comme quoi Streetview brimait la vie privée des Québécois et que certaines personnes avaient peur de se faire prendre en photo par la méchante Googlemobile.
C’est le même argument bidon contre les radars photo. Dans une société où votre vie est partout sur votre page Facebook ou sur Twitter, dans un endroit où on vous filme en pleine rue Saint-Denis, au guichet automatique, dans le dépanneur, chez votre médecin et pourquoi pas dans les salles d’essayage de votre magasin préféré, pour votre sécurité bien sûr. Vous allez devoir me trouver de nouveaux arguments pour que je ne puisse pas profiter de ce merveilleux outil qu’est Google Streetview.
Vous pouvez faire une promenade virtuelle dans toute la ville sans vous déplacer de chez vous, visitez un quartier avant d’y emménager et d’y acheter un condo probablement trop cher. Ce n’est pas en temps réel, mais si je me fis à d’autres marchés, les mises à jour sont aussi régulières que celles de Google Maps.
Les instructions sont assez simples, allez sur Google Maps, trouvez votre adresse préférée et faites y glisser le petit bonhomme jaune. Vous voilà dans un Montréal virtuel et rapide. Aller voir si votre épouse n’est pas avec son amant dans ce que vous pensiez être votre restaurant de couple, allez voir si votre patron à une belle maison ou bien, plus sérieusement, visitez des quartiers comme Montréal-Nord pour voir que ce n’est vraiment pas si pire, et que finalement ça ne ressemble pas au Bronx.