Imaginez que vous faites un pique-nique avec votre amoureuse, amoureux ou simplement entre amis. Vous vous présentez à un endroit donné, avec votre panier, vos chaises et votre table, une petite nappe blanche pour faire plus chic. Vous pouvez vous installer dans n’importe quel parc à Montréal et dégusté ce repas que vous aviez fait avec amour. Des pique-niques de ce type il y en a tous les jours dans le grand Montréal.
Maintenant, imaginez ce même pique-niques, mais vous n’êtes pas qu’avec 2-3 amis, vous êtes 1000, une foule toute de blanc vêtue, avec chaises blanches, table blanche et un repas gastronomique. Ce n’est plus un simple pique-niques, c’est une rébellion. Et c’est ce que se veut le Dîner en Blanc, une façon de reprendre un espace, d’en profiter le temps d’une soirée et de repartir, en s’assurant que l’espace emprunté soit exactement de la même façon que vous l’avez trouvé.
C’est sympathique, c’est une soirée entre amis et aucune vitrine de la rue Sainte-Catherine a été brisée pour l’occasion. Les invités ne savent même pas où ils vont avant les dernières minutes avant le rendez-vous. Les hommes s’assoient d’un côté et les demoiselles de l’autre et le festin commence. À Paris depuis plus de 20 ans, ce concept a réuni à la mi-juin, 12 000 parisiens dans les Jardins du Carrousel du Louvre.
L’an passé, c’est le Quai Jacques-Cartier du Vieux-Port qui a eu droit à l’inauguration de ce concept à Montréal, organisé par Aymeric Pasquier, Montréalais d’adoption, fils de François Pasquier concepteur de l’idée originale parisienne. L’événement se décrit en quelques mots, Convivialité, savoir-vivre et bien sûr gastronomie.